A propos de moi

Capturer la lumière, c'est suggérer, créer pour matérialiser une intuition poétique de la réalité en fonction de mes émotions...

mon Portfolio

Pour que votre oeil embrasse l'image, pour que votre mémoire s'en empare, je vous invite à prendre le temps car l'apparente simplicité d'une photographie n'appelle pas qu'un seul niveau de lecture.

Puerto Williams

14 janvier 2010

Premier apéro collectif ou l’on retrouve toute la petite famille de Gilles avec sa fille et ses copines. Le Boulard un autre bateau arrivé quelques heures plutôt avec à son bord Jean le skipper français et ses trois équipiers, enlace sa femme, Corinne et sa fille, résident sur Williams. Nous étions pas moins de 15 personnes à dîner dans la maison de Corinne. Les filles nous avaient concocté un délicieux repas. La fête bâtait son plein. Jean Yves et Sandrine enchainaient quelques pas de danse sur un remix de coldplay façon tango argentin. Le vin rouge coulait à flot Gilles s’en se faire presser se lançait alors dans un monologue extraordinaire sur la capacité des mégaloptères ( baleines à bosses ) à apprendre un son et l’intégrer à ses chants. «Ainsi on a pu entendre dans le pacifique sud des baleines qui reproduisaient des sons ressemblant a ceux des pingouins du pôle nord…On sait désormais que les baleines peuvent communiquer entre elle sur des distances allant jusqu’à 800 km…»
La météo n’étant toujours pas favorable nous retardons notre départ pour le Drake.
Au cours de la journée suivante Mariette et Jean Yves s’essayent à la musique. Ils répètent toute l’après midi, Jean Yves se donne à fond, Mariette ne tarde pas a se caler sur son accordéon. Le résultat est fulgurant. Le soir venu ils animent la soirée du Mikalvi, un vieux grémand réaménagé en bar dont les histoires de marins on fait le tour de la planète. Le public est nombreux, des norvegiens, des français, un couple de canadien, tous chantent et dansent. Jean Yves, pour une première représentation en public, se sent poussé des ailes aidé par Mariette qui assure et le dirige à la baguette.
Les chansons de marins s’enchainent Gilles y va de son organe, Sandrine et Aimé ne se laissent pas prier pour lui emboiter le pas. Il est bientôt 2h00 du matin il est temps de rentrer à bord du l’île d’Elle. La journée de demain s’annonce longue, les vents du nord ouest se sont apaisés, le Drake nous attend

Publié par Axel le 14 janvier 2010

Ushuaia

14 janvier 2010

Nous voici arrivé enfin a Ushuaia.
L’Ile d’Elle nous attend sagement amarrée au ponton. Retrouvailles émues de Dominique avec nos hôtes, Jean Yves et Sandrine.
On pose nos sacs et le temps d’une collation, on discute météo, le métronome de notre voyage dans ces latitudes.
Départ fixé le lendemain, nous avons donc l’après midi pour découvrir la ville.
Le soir venu autour du repas, Gilles un ami marin de la famille se joint à nous pour le dîner. Grand conteur, il enchaine histoires et anecdotes dans la ligne du «comptoir des océans». Entre drôlerie et galère, Gilles est un personnage haut en couleur…
Le ton était donné.
12H13, le capitaine largue les amarres nous levons l’encre pour Puerto Williams.

Publié par Axel le 14 janvier 2010

Vol Buenos Aires-Ushuaia IB1947

12 janvier 2010

Nous sortons d’un long voyage, plus de 20 heures d’avion, et moins de 10 heures de sommeil depuis deux nuits, mais nous nous réjouissons tellement à l’idée d’arriver à Ushuaïa, la « fin del mundo »…

Petite anecdote pour commencer cette aventure :
Notre dernier vol fut celui de Buenos Aires / Ushuaïa, et nous avons eu la chance d’avoir un pilote authentique, soucieux de rendre compte de la beauté de son pays.

Il a annoncé aux passagers du bord qu’il allait quitter légèrement sa trajectoire pour survoler deux géants de la nature, deux immenses glaciers, dont le Perito Moreno, qui est spectaculaire. Tout le monde semblait surpris, et peut-être même un peu inquiet.
Il nous informa que la vue serait  côté gauche. Tous les gens se précipitèrent d’ un seul côté de l’avion pour profiter du spectacle, et ce malgré une visibilité réduite et le  sigle clignotant qui demandait d’attacher la ceinture de sécurité (situation un peu angoissante).
Et le plus extra vient à présent :
Le pilote recommence ces accrobaties, cette fois côté droit.
Et là, surprise, un autre monde: les montagnes semblent recouvertes d’une fine poudre de terre brune, surmontée d’une neige aussi blanche que les gigantesques nuages qui l’entourent. Et lorsqu’apparaît le géant blanc, nous en avons le souffle coupé, il est imposant par sa grâce et sa taille gigantesque, environ 15 Km de long, et toute cette glace inatteignable porte des reflets bleus, que l’on retrouve peu après sur quelques icebergs poursuivant leur chemin vers le reste de l’océan.
Ce fut un rêve éveillé…

publié par Mariette le 12 janvier 2010

Affiche du Ballet Nice Mediterranée

6 janvier 2010

C’est avec un immense plaisir que j’ai vu ma photo du Faune, interprété par Monsieur Eric Vu-An, devenir l’affiche du Ballet Nice Méditerranée pour son spectacle des 29-30 et 31 Janvier  2010 à l’Opéra de Nice.

Prophétane

6 janvier 2010

Retour sur une vie...

En avant première une des photos choisies pour mon projet d’exposition au cours du deuxième semestre 2010. ( plus de détails prochainement )

Le Ballet Nice Méditerrannée

6 janvier 2010

En marge d’une séance de photos pour le Ballet Nice Méditerranée  ( Opéra de Nice ) en pleine répétition je vous propose de découvrir en vidéo le travail de ses danseuses et danseurs sous la direction d’Éric Vu-An, le nouveau directeur Artistique du Ballet.

Film réalisé par Stéphane Marino et Axel Meissonnier

Parution Magazine Danser

6 janvier 2010

Le Magazine Danser m’a fait l’honneur de sa couverture du n°294 pour démarrer cette nouvelle année 2010.

L’Ailleurs au violon

6 janvier 2010

Aujourd’hui, pour nous, l’Ailleurs c’est cette expédition en Antarctique, accompagnés d’une jeune fille au violon…

Quatre semaines pour réaliser le défi de mettre en musique le Silence, pour prendre conscience de notre Terre et de sa Fragilité. En effet, de tous les continents qui constituent notre terre, un seul est inhospitalier et fragile à la fois, un seul subit de plein fouet les effets du réchauffement climatique et témoigne en temps réel des conséquences de l’action des hommes sur la nature.

L’Ailleurs…c’est aller au bout du monde, aller au bout de soi pour finalement réaliser que nous ne sommes rien devant la beauté de ce monde austral. Aussi réveillons en musique les consciences de chacun car cet Ailleurs est promesse de mourir d’envie d’y revenir. C’est également la promesse de rencontre avec l’autre et avec soi-même, de découverte artistique pour Mariette, jeune violoniste talentueuse de 17 ans …que nous allons suivre par l’image tout au long de ce voyage et au fil de ses notes de musique.